Les jeux psychomoteurs : une introduction au sport

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Susciter l’envie et développer dès le plus jeune âge une aptitude au sport comptent parmi les nombreux bénéfices des parcours psychomoteurs. Grâce à eux, les enfants prennent notamment conscience de leur corps, de leurs capacités physiques et de leur environnement spatio-temporel. Dans les crèches, les écoles maternelles et les structures d’accueil de jeunes enfants, les parcours psychomoteurs sont leur premier lien à l’activité physique et sportive.

La psychomotricité regroupe des fonctions motrices qui sont en lien direct ou indirect avec la pensée, la psychologie et les fonctions cérébrales. C’est une discipline qui met en avant la liaison du corps et de la psyché. Elle englobe la motricité physique et les moyens de réaliser les mouvements. Les jeux psychomoteurs sont un moyen de stimuler cette capacité qui se développe entre 2 et 6 ans.

Quelle est l’utilité des jeux psychomoteurs ?

Les jeux psychomoteurs stimulent l’équilibre, la coordination et les repères dans l’espace. Ils aident l’enfant à découvrir ses capacités physiques. D’un point de vue sportif, c’est une introduction ludique qui ouvre la voie à la pratique d’un sport. Marcher à cloche-pied permet à un enfant de s’approprier son corps et d’apprendre à gérer son équilibre et sa coordination, marcher sur les mains l’aide à gérer l’échange des appuis donc les repères kinesthésiques. Le parcours peut prévoir des petits exercices de courses avec des cerceaux, des plots ou d’autres obstacles, l’objectif étant que l’enfant puisse maîtriser ses capacités de mouvement et de vitesse.

Pour les enfants de 6 à 11 ans

À partir de 6 ans, la pratique d’activités physiques contribue au bon développement et au renforcement du squelette, des muscles et des articulations. Par les tensions musculaires exercées sur l’os, l’exercice raisonnablement pratiqué accroît l’épaisseur, la densité et la résistance des os, sans aucun effet sur leur croissance en longueur.

Idéalement, pendant cette période privilégiée des apprentissages, l’enfant devrait pratiquer, en alternance, une activité sportive de chacune de ces trois catégories complémentaires :

  • celles développant une maîtrise des coordinations motrices, voire du comportement en général : judo, tennis, gymnastique, danse, patinage artistique…
  • celles demandant une dépense énergétique importante : natation, course, cyclisme, ski
  • celles contribuant à une meilleure socialisation : sports d’équipe.

Cependant, les charges excessives sur un système osseux, cartilagineux, ligamentaire et tendineux encore insuffisamment adapté aux tractions et pressions intenses, peuvent être préjudiciables à la santé de l’enfant.

Source institut Danone

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Florence Bonnardel

Rédactrice, J’aime recueillir les témoignages, inventer des histoires et trouver la poésie partout où elle se cache. D’un optimisme interminable, je laisse la vie me surprendre avec son lot de nouveaux défis. Mon rêve : faire le tour du monde à vélo… En attendant, j’enchaîne les cours de SPRINT !

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