Les endorphines : l’ivresse du sportif

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Certains sports favorisent une sécrétion élevée d’endorphines, ces opiacés naturels fabriqués par le corps lors d’un effort long et intense, c’est-à-dire plus de 30-40 minutes à 60 % de la VMA (vitesse maximale aérobie). De la même famille que les opiacés, la morphine et l’opium, ces molécules dites “du bonheur” vont participer à un phénomène bien connu des joggeurs : “l’ivresse du sportif “.

Qu’est-ce que les endorphines ?

Les endorphines sont des hormones produites dans le cerveau. Ce sont des neurotransmetteurs qui sont responsables de la production de sensations de plaisir. Les endorphines sont souvent libérées lorsqu’une personne pratique une activité physique, comme le sport. Les endorphines sont parfois appelées “l’euphorie du coureur ». La libération d’endorphines peut produire des sentiments de bonheur, d’euphorie et d’analgésie.

ENDORPHINES : DES EFFETS ANXIOLYTIQUES ET ANTI-FATIGUE

Tous les sports permettent de produire des endorphines mais plus particulièrement les sports d’endurance : course à pied, vélo, natation, sports collectifs… Au bout de 30 à 40 minutes d’effort, cette hormone va provoquer une sensation de bien-être, qui peut même rendre euphorique et donner un sentiment de puissance à certains. Elle contribue à diminuer le stress, dissout les émotions négatives et surtout, possède un formidable effet anti-douleur.

Effets anxiolytiques

L’endorphine est un anxiolytique naturel. Elle a la particularité de réduire l’anxiété tout en préservant la vigilance. C’est ce qu’on appelle un “anxiolytique sélectif”, contrairement aux produits pharmaceutiques qui ont des effets secondaires sur la mémoire et la concentration. Cette hormone a également la particularité de favoriser les comportements sociaux en réduisant la peur et en facilitant les comportements d’approches.

Effets anti-fatigues

Les endorphines ont également la particularité de réduire la fatigue. Cela est dû à son action sur les centres de la fatigue dans le cerveau. Il serait même possible d’augmenter la concentration et la vigilance en prenant cette hormone avant un examen par exemple. Cependant, il faut noter que les endorphines ne sont pas dopantes car elles sont produites naturellement par le corps.

Avec ou sans dépendance ?

Si aucune dépendance physique aux endorphines n’est établie, la science a relevé une dépendance psychologique. Le processus est simple : Peu à peu, l’organisme va vouloir répéter à l’infini cette sensation de plaisir et il lui faudra pratiquer du sport de plus en plus souvent, de façon plus intense, pour que ces effets neurobiologiques se fassent à nouveau sentir. Une obsession de l’entraînement peut alors s’installer. Et cette obsession, lorsqu’elle est compulsive et irrépressible au quotidien se nomme « bigorexie », maladie reconnue depuis 2011 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). « Le malade a une absence de toute considération raisonnée vis-à-vis de l’activité sportive », explique Joffrey Drigny, médecin du sport au CHU de Caen. Selon un rapport de l’Inserm publié en 2008, cette maladie concernerait 4% (seulement) de la population.

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Florence Bonnardel

Rédactrice, J’aime recueillir les témoignages, inventer des histoires et trouver la poésie partout où elle se cache. D’un optimisme interminable, je laisse la vie me surprendre avec son lot de nouveaux défis. Mon rêve : faire le tour du monde à vélo… En attendant, j’enchaîne les cours de SPRINT !

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