S’entraîner ne veut pas dire subir

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Chaque mois, HBX aborde une nouvelle thématique et celle de ce mois-ci est : “s’entraîner ne veut pas dire subir”. Lors du live HBX sur Instagram, Brian PASCANET, directeur HBX, s’est entouré de Géraldine VALLET, formatrice HBX et Personal Trainer et de Brice HARRACA-TAULET, formateur HBX, pour partager leurs expériences et vous délivrer quelques astuces.  

Table des matières

Subir l’entraînement, ça représente quoi pour vous ? 

Brian reprend la définition : subir signifie “être l’objet sur lequel s’exerce une action ou un pouvoir négatif, en recevoir l’effet pénible”. L’entraînement sportif peut être certaines fois ressenti comme une corvée ou une contrainte. On se lève un jour, on n’a pas envie, on traîne les pieds…

Rassurez-vous, c’est tout à fait normal ! Même les plus grands athlètes peuvent le ressentir. Il faut absolument déculpabiliser. Mais surtout bien comprendre pourquoi. Voyons ensemble dans quelles mesures on peut avoir l’impression de subir avant, pendant et après l’entraînement et surtout, comment y remédier. 

La sensation de subir avant l’entraînement 

Brice nous partage son expérience avec le VTT : “c’est une activité outdoor très sympa mais exigeante physiquement. Pour gagner en confort et endurance, je décide d’intégrer à ma routine sportive du vélo indoor de type RPM ou Les Mills Sprint. Mais confinement oblige, je ne peux plus le faire en salle.  

J’opte alors pour des séances de BODYPUMP à la maison. C’est fun au début mais au fur et à mesure des jours, je perds vite l’envie de m’entraîner avant même de commencer l’entraînement. À tel point que la moindre excuse, comme faire la vaisselle ou ranger le linge, est bonne pour retarder la séance, voir l’annuler. 

Je me rends compte que travailler et faire du sport dans la même pièce ne me convient plus. J’ai besoin de changer d’air, d’environnement et d’activité : je me mets à la course au pied. Résultat, je retrouve vite du plaisir et des progrès en VTT. Cela m’a reboosté, oxygéné l’esprit et redonné le plaisir de m’entraîner. 

En somme, lorsque vous traînez les pieds avant même d’avoir commencé l’entraînement, n’hésitez à casser la routine pour vous remotiver et reprendre du plaisir.”

Brian ajoute qu’il est en effet important d’être attentif à ses sensations et réagir assez vite pour ne pas perdre le goût de l’effort et abandonner l’entraînement. 

S’entraîner et prendre du plaisir, c’est possible : découvrez dans quelles mesures vous pouvez le conjuguer.

Le fait de subir pendant l’entraînement

Brice précise que s’entraîner ne veut pas dire se mettre dans le rouge à chaque séance. “Je reprends l’exemple du VTT, on cherche la difficulté pour progresser, c’est normal mais cela ne doit pas être systématique. Pendant mes dernières sorties avec mon club, je subissais tout le parcours, j’étais le dernier, je râlais en permanence… J’ai alors rejoint un autre groupe d’un niveau plus accessible en intensité et technicité. Et finalement, j’ai pris bien plus de plaisir !”

 

Brian souhaite toutefois nuancer la notion de “no pain no gain” : “des fois c’est dur mais c’est agréable, être dans le dur n’est pas forcément négatif. Il faut bien différencier la notion entre subir et s’engager, se battre, s’efforcer à atteindre un objectif.”

Géraldine nous confie aimer le travail de haute intensité. Cependant avec l’expérience et les formations, elle a pris conscience qu’il ne faut pas en abuser. “Il est bon de rappeler dans quelles mesures pratiquer du HIIT chaque semaine, de donner des limites pour que l’entraînement reste un plaisir. Et ne pas hésiter à varier le type d’entrainement, faire des activités que l’on aime pour ne pas tomber dans le surentraînement.” 

Elle précise aux coachs : “trouvez le juste équilibre dans le coaching pour offrir une séance efficace, aider à se dépasser sans ressentir de la douleur. Pour cela, soyez attentifs aux signes physiques et émotionnels comme par exemple, le fait de regarder sans arrêt l’horloge, avoir le visage fermé pendant les phases de récupération, s’arrêter avant le timer ou dégrader la technique...”

Le rôle du coach est d’aider ses clients à atteindre un objectif en donnant les bons marqueurs : le temps de travail et le temps restant pour donner un maximum de visibilité. Selon Brice, “rien de pire que de ne pas savoir pendant combien de temps on doit prolonger l’effort… Lors d’une séance de Cycling par exemple, on serre les freins pendant 30 secondes ou 3 min ? Cela change toute la donne ! Avoir de la visibilité sur le timing est très important sinon on risque de subir et d’abandonner. Cela aide à gérer l’effort dans le temps, à prendre du plaisir à se challenger et à réussir. 

Il s’agit là d’adopter la bonne programmation pour bouger mieux plutôt que bouger plus

Comment ne pas subir après l’entraînement 

Concrètement, subir un entraînement engendre à posteriori des douleurs, des courbatures, une perte de plaisir et de motivation. Brian nous explique que lorsque l’on fait une séance d’entraînement trop intensive, on risque de la subir pendant plusieurs jours : on ne sait plus descendre l’escalier, aller faire les courses, porter les enfants… Les sensations de courbatures sont normales mais ne doivent pas être systématiques.  

Selon Géraldine, on peut devenir irritable, avoir des blessures même ! On subit les conséquences et on perd tout le plaisir de l’entraînement. “Après une séance, c’est important de pouvoir reprendre la vie et le travail normalement. Le sport a pour vocation de nous aider à performer, améliorer notre quotidien, pas l’effet inverse ! “ 

Découvrez comment l’entraînement devient un style de vie.

Coachs : quelques astuces pour que vos clients ne subissent pas l’entraînement 

  • Privilégier les bons créneaux (plutôt matin, midi ou soirée) qui conviennent à vos clients pour favoriser le bon entraînement.
  • Créer des séances bien structurées, adaptées à tous, agréables et ludiques grâce par exemple au travail en duo, à la diversité dans le choix du matériel, et à un petit finisher plus haut en intensité qui donne la satisfaction de s’être bien entraîné sans être dans le dur. 
  • Être attentif aux objectifs et aux signes de fatigue, douleur, perte de plaisir pour ne pas franchir la frontière entre se challenger et subir.
  • Casser la routine en changeant de rythme, d’activité, d’environnement ou de matériel utilisé.
  • Donner de la visibilité sur l’effort à fournir : temps de travail, temps restant pour conjuguer dépassement de soi et plaisir durablement. 

Retrouvez le live HBX “S’entraîner ne veut pas dire subir” sur notre compte Instagram HBX Training.

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