HBX, pourquoi “bouger mieux prime sur bouger plus” ?

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Ce mois-ci, HBX partage avec vous sa philosophie sur l’importance de “bouger mieux plutôt que de bouger plus”. Lors de son live HBX diffusé sur Instagram il y a quelques jours, Brian PASCANET, directeur HBX s’est entouré de Christelle ES SLIMANI, formatrice HBX et TRX, Personal Trainer et de Yannick REULIER, coach de vie praticien Ayurveda, afin de vous expliquer pourquoi il est nécessaire de favoriser le “mieux” au “plus”. Il vous confiera aussi 3 conseils faciles à mettre en pratique pour donner plus de sens à votre pratique sportive. 

Table des matières

Bouger mieux est une prise de conscience. La conscience d’apporter plus de sens, de clarté et de compréhension à nos training afin de renforcer notre détermination à atteindre nos objectifs et obtenir des résultats efficacement. 

Interrogée sur ce que lui inspire “bouger mieux prime sur bouger plus”, Christelle ES SLIMANI nous confie : “quand on commence un programme de remise en forme, quel que soit son objectif, on a souvent tendance au début à vouloir en faire beaucoup. Mais il est important de respecter un bon démarrage en adoptant un juste équilibre “fun, sensation et intensité”

Car le danger c’est que “plus on a le temps, plus on s’éparpille” : on croit que plus on s’entraîne, plus ça sera efficace. Mais c’est faux !” 

La programmation de l’entraînement 

Or si on a un temps d’entraînement plus court, on l’optimise mieux. Tout réside dans la force de la programmation de l’entraînement. En adoptant le principe du “less is more”, vous travaillez autour de la qualité, vous vous fixez des objectifs, vous orientez mieux votre training et vous obtenez de meilleurs résultats. 

Il ne s’agit pas d’un problème de temps disponible. Les personnes qui ont peu de temps à consacrer à leur entraînement veulent privilégier à tout prix la haute intensité et montent vite dans le rouge. Et ceux qui en ont beaucoup en font trop et s’éparpillent. Au final, pas de cohérence, pas d’efficacité.  

C’est la programmation qui donne du sens à l’entraînement : je planifie mes séances d’entraînement dans ma semaine, je structure mes séances selon mes objectifs, je m’y tiens et j’obtiens des résultats à moyen terme.  

Plus je m’entraîne, plus je progresse ? FAUX ! 

Christelle ajoute en s’appuyant sur sa propre expérience : “Augmenter la fréquence d’entraînement n’augmente pas les progrès. Il y a quelques mois, j’ai voulu m’initier au Jiu-Jitsu Brésilien. Motivée à bloc, je me suis fixée 5 séances par semaine. Rapidement, je me suis rendue compte que je me sentais bien durant les 2 premières séances. Mais pendant les 3 suivantes, je n’y étais plus ni physiquement ni mentalement. “ 

“Trop d’entraînement engendre la fatigue, la perte de motivation et les risques de blessures. J’ai compris que 5 séances par semaine ne permettaient pas de progresser 5 fois plus vite !”

Brian confirme : “Il faut structurer un programme global en respectant ces 4 points clés : la durabilité, le perfectionnement, la patience et le plaisir. On varie les entraînements, on pense à plus long terme en adoptant un training fun, ludique, sécuritaire et durable.” 

Bouger mieux, c’est privilégier la qualité à la quantité  

Et cela est valable quel que soit la nature de l’activité, comme le précise Christelle. Même pour des activités moins intenses comme le yoga ou la mobilité par exemple, il est préférable de ne faire que 2 séances par semaine mais au taquet, pleinement concentré(e) et investi(e). Au-delà, on peut perdre en motivation, en plaisir et donc en efficacité. Il est important de varier pour garder le plaisir de s’entraîner et continuer de progresser.  

Il s’agit donc d’adopter une philosophie d’entraînement plus subtile qui vise à donner du sens à notre façon de bouger en s’appuyant sur la programmation, l’intelligence, le plaisir.  

La Loi de Parkinson ou comment optimiser son temps d’entraînement 

De ce constat, Yannick intervient pour nous expliquer la loi de Parkinson“Tout travail tend à se dilater pour remplir le temps disponible.”  En d’autres termes, cela désigne la façon avec laquelle on exploite au maximum le temps que l’on a pour s’entraîner, à l’image de l’espace disponible d’une maison (plus on a de l’espace, plus on l’occupe), l’argent disponible sur un compte bancaire, la mémoire disponible d’un smartphone…  

En somme, plus vous en avez, plus vous l’utilisez. Si vous cédez à ce raisonnement, malheureusement vous perdez en qualité. Alors que si vous disposez de moins de temps, vous réfléchissez plus à comment l’optimiser et vous gagnez en efficacité. En programmant votre séance d’entraînement et en vous y tenant, vous donnez du sens à votre pratique sportive.  

Le juste équilibre “ni trop, ni trop peu” 

Selon Brian, “ la bonne séance, c’est celle pendant laquelle vous avez respecté la programmation, vous avez donné le maximum de vous-même. Vous ne vous êtes pas dispersé(e) et vous êtes resté(e) à l’écoute de vos sensations. “

“Car le risque si vous en faites trop, c’est d’engendrer de la fatigue, de la monotonie, de la perte de motivation et un risque de blessures”.

Functional Training, un retour à l’essentiel 

D’après Yannick, cette philosophie d’entrainement s’applique également à notre philosophie de vie : la vie nous invite de plus en plus à consommer moins mais mieux, de manière plus qualitative, à donner plus de sens à tout ce que l’on fait.  

En période de crise sanitaire, nous bougeons moins mais nous cherchons un moyen de mieux le faire. Il ne s’agit pas de moins s’entraîner, mais de mieux s’entraîner en opérant un véritable retour à l’essentiel, en se reconnectant à soi et à ses sensations. 

En somme, c’est l’essence-même du Functional Training : des mouvements fondamentaux, comme par exemple pousser, tirer ou sauter. Des entraînements intelligents :  des objectifs clairs, des exercices complémentaires et des ratios travail / récupération bien dosés. 

L’entraînement devient un état d’esprit quand on bascule d’un entraînement de conséquence (je fais du sport parce que j’ai trop mangé pendant les fêtes par exemple) à une routine sportive intégrée à notre quotidien (je vais courir parce que j’ai envie d’être dans la nature avec mes amis). Découvrez pourquoi et comment l’entraînement devient un style de vie.”  

Brian ajoute pour conclure : En favorisant le “mieux” au “plus”, on adopte une pratique plus adaptée à l’individu et à ses besoins. Une pratique sportive qui a du sens, afin de mieux bouger pour mieux vivre et s’épanouir pleinement dans chaque geste du quotidien.

Nos astuces pour bouger mieux plutot que bouger plus 

Voici 3 fondamentaux que nous vous conseillons de mettre en application dans chaque training : 

1 ECHAUFFEMENT  

Intégrer un temps d’échauffement dans votre programmation : L’échauffement est souvent négligé, en pensant que plus vite on rentre dans l’entraînement, plus il sera efficace. C’est une fausse bonne idée. L’échauffement est reconnu pour être une phase déterminante, à la fois pour optimiser les performances et pour prévenir les blessures. Alors consacrez au moins 5 minutes à un vrai travail de préparation à l’effort, avec 2 ou 3 mouvements de mobilité articulaire et avec une montée en intensité progressive. 

2. ECOUTE  

Être à l’écoute de vos sensations : vous engager dans l’effort sur chaque exercice mais ne pas attendre systématiquement d’être dans le rouge pour vous arrêter. Être dans le rouge ne signifie pas forcément que vous avez fait “une bonne séance”. 

3. VARIÉTÉ  

Varier les entraînements : mobilité, renforcement musculaire, hiit, cardio… mettez un point d’honneur à varier les contenus, les outils, les intensités d’une séance à l’autre pour garder à long terme un bon équilibre physique et mental, une motivation optimale, et surtout du fun et du plaisir !  

Retrouvez le live HBX “Bouger mieux prime sur bouger plus” sur notre compte Instagram HBX Training.  

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