Chez les personnes atteintes de fibrillation atriale, trouble caractérisé par une fréquence cardiaque irrégulière et très rapide, la pratique assidue d’une activité physique adaptée diminue les risques cardiovasculaires liés à la maladie et améliore l’espérance de vie en bonne santé.
La Fibrillation Atriale (FA) est le trouble du rythme cardiaque le plus fréquent en France et l’un des premiers facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral (AVC). Elle se caractérise le plus souvent par des contractions anarchiques et rapides des oreillettes du cœur et peut se manifester par de l’essoufflement, une fatigue intense et inexpliquée, des palpitations, des douleurs thoraciques…
Le sport pour prévenir et guérir
Si une prise en charge précoce est primordiale, la pratique d’une activité physique l’est tout autant. Selon une étude menée par l’équipe norvégienne du Pr Lars Elnan Garnvik*, auprès de 1 117 patients entre 2007 et 2008, les patients diagnostiqués pour une FA et pratiquant une activité sportive vivraient ainsi plus longtemps que les personnes sédentaires. Il a également été établi que les profils sportifs voient leur risque de décès par maladies cardiovasculaires divisé par deux par rapport aux malades sédentaires.
Les symptômes de la maladie s’atténuent après un entraînement régulier de 4 mois.
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