Médecine chinoise et diététique : retour aux fondamentaux

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Selon la philosophie millénaire de la médecine traditionnelle chinoise, la santé est basée sur l’interaction dynamique de deux forces fondamentales : le yin et le yang. Le yīn, de nature froide, est en relation avec les aspects les plus tangibles du corps. Le yang, de nature chaude, concerne tout ce qui touche les fonctions, les métabolismes. C’est de l’équilibre entre ces deux énergies que naît la santé. La médecine traditionnelle chinoise est une forme de médecine douce.

L’alimentation est considérée, pour la médecine chinoise traditionnelle, comme le premier des remèdes. Elle est, avec la respiration, la source principale de production d’énergie. Une mauvaise alimentation induit ainsi une énergie de basse qualité, néfaste pour la santé et la vitalité. Dans la tradition chinoise, les aliments sont considérés non pas par leur composition chimique, mais selon leur impact sur le corps , et notamment leur nature – l’effet thermique qu’engendre l’aliment dans le corps. Après digestion, certains peuvent produire de la chaleur, de la tiédeur, de la fraîcheur et ceci indépendamment de la température à laquelle ils sont mangés.

Le cycle des cinq éléments : Ce tableau permet de comprendre le mécanisme de la diététique chinoise qui classe les aliments à consommer en fonction de leur couleur et de leur saveur. En pratique, votre assiette doit comporter les 5 saveurs et les 5 couleurs tout en ayant une dominance pour celles de la saison en cours. Chaque saveur tend à «nourrir» un organe spécifique. Si votre repas ne contient pas toutes les couleurs, l’organe qui n’aura pas reçu son «énergie propre à lui même» aura un disfonctionnement énergétique.

La diététique chinoise propose la répartition suivante :
• céréales (70 %),
• légumes cuits (15 %),
• crudités (5 %),
• viande ou poisson (5 %),
• laitage et autres (5 %).

Au fil des saisons …
Au printemps, il faut privilégier l’élément bois afin de protéger vos liquides organiques. Consommez des légumes
verts, salades vertes ou composées, germe de soja, herbes fraîches et fruits bien mûrs. Mangez suffisamment de laitages fermentés et de volaille. La consommation de légumes et céréales vous permettra d’éliminer les toxines issues de votre alimentation hivernale qui est plus riche. En été, mangez des légumes frais, des champignons, des tomates, de la salade et des germes, du tofu, des fruits et limitez la viande. Evitez les boissons froides, préférez les tisanes de fruit, les citronnades et certains plats qui diminueront la différence de température entre votre organisme et le milieu extérieur, la chaleur s’en ressentira moins. En automne, la sécheresse apparaît, il faut alors augmenter les aliment liquides pour éviter les toux sèches et autre constipation. Pour cela, consommez davantage de raifort, radis, chou rave, chou fleur, racines noires et riz. Afin de stimuler votre corps, vous pouvez manger du gingembre, des poireaux, de l’oignon, des épices fortes et de la viande d’agneau. En hiver, il faut manger les aliments tièdes, chauds, épices et herbes pour lutter contre l’agression du froid extérieur. Sans oublier la salade et les légumes frais pour équilibrer votre yin et votre yang. Les soupes, ragoûts et plats de légumes secs agrémentés de noix, vous permettront de constituer des réserves et de tonifier vos reins.

Florence Bonnardel

Rédactrice, J’aime recueillir les témoignages, inventer des histoires et trouver la poésie partout où elle se cache. D’un optimisme interminable, je laisse la vie me surprendre avec son lot de nouveaux défis. Mon rêve : faire le tour du monde à vélo… En attendant, j’enchaîne les cours de SPRINT !

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