Les Mills prépare les éditions de 2022

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Professionnel de la télévision, le producteur Ross Peebles veille à ce que chaque vidéo de Masterclass fasse rimer au maximum entraînement avec divertissement. Nous l’avons rencontré pour discuter de l’évolution continue du tournage.

Salut Ross ! Vous réalisez le tournage des Masterclass : quel est votre rôle ?

Mon rôle principal est de produire chaque trimestre les Masterclass de tous les programmes. Je suis en charge de l’organisation des éléments pratiques et logistiques du tournage, ainsi que de nombreux éléments créatifs : depuis le choix du lieu, l’équipe de tournage, le style de tournage, l’éclairage, l’audio… tout ce que vous voyez dans les vidéos.

Vous livrez les Masterclass tous les 3 mois, travaillez-vous donc en cycles de 3 mois ?

Oui, mais ces cycles se chevauchent massivement, nous ne travaillons jamais sur un seul trimestre à la fois. Nous consacrons 13 semaines pour une édition. Nous sommes en train de terminer celle qui sera livrée aux instructeurs en novembre, et nous filmerons dans 3 semaines et demi la suivante qui sortira en janvier.

Nous avons hâte de filmer les éditions qui sortiront en janvier 2021, ce qui semble loin, mais c'est en octobre de l'année prochaine. Nous parlons également de l’édition de janvier 2022, ce qui est dingue, mais c'est seulement dans 2 ans. Pour un événement international, vous devez travailler ainsi afin de toujours garder une longueur d'avance.

À quoi ressemble le cycle de 13 semaines ?

Comme tout programme de production télévisuelle, vous avez la pré-production, la production, puis la post-production. La pré-production est l’organisation du tournage, la production est le tournage lui-même, puis la post-production est le montage, le mixage et la livraison du produit. 

"quand entraînement rime avec divertissement"

Quel est votre rôle le jour du tournage ?

Une grande partie de mon travail se fait avant le tournage : je dois m’assurer que nous avons toutes les ressources, toute l’équipe technique, tous les détails de la production pour le jour J. 

Pendant le tournage, je suis assis à côté de Jackie Mills ou Kylie Gates pour enregistrer les cours et vérifier ensemble que nous obtenons bien ce que nous avions prévu à la fois d’un point de vue créatif, mais aussi d’un point de vue technique comme l’éclairage, le son, la musique, et bien sûr la technique et la chorégraphie.

Lorsque vous avez terminé le tournage, que faites-vous en post-production ?

Je supervise entièrement le montage. Je rassemble toutes les modifications, je passe par le processus d’approbation avec les directeurs créatifs, directeurs de programme, consultants techniques, puis je compile le mixage sonore une fois le contenu approuvé.

Phillip Mills parle souvent du concept de «l’exertainment». Comment conjuguez-vous entraînement et divertissement ?

“J'essaie toujours d'apporter les valeurs de production que vous pourriez voir à la télévision aux programmes de conditionnement physique Les Mills. J'essaie toujours d'améliorer et d'intensifier la qualité visuelle, technique et créative des Masterclass.”

Combien de prises filmez-vous pour une masterclass ? Avez-vous déjà re-tourné ?

C’est un cours en live, donc il n’y a pas d’arrêt. Cela se fait en une seule prise. Parfois, nous nous devons nous arrêter pour une raison technique ou une erreur de chorégraphie, mais c’est essentiellement un cours de fitness en live, pas une émission de télévision où vous pouvez faire plusieurs prises et plusieurs angles. 

C’est comme aller à un concert de rock : P!Nk ne s’arrête pas en plein milieu en disant “ je serai de retour dans 7 minutes une fois que j’aurai réparé cette lumière là-bas”… le spectacle continue ! C’est pareil pour nous en quelque sorte. C’est l’un des principes fondamentaux des Masterclass que je ne peux pas changer.

Quelle a été la Masterclass la plus difficile que vous ayez filmée et pourquoi ?

Nous avons une équipe de référence en Nouvelle-Zélande que nous sollicitons beaucoup et ce n’est pas un hasard : elle connaît le job. Lorsque vous allez à l’étranger, vous devez travailler avec des gens que vous ne connaissez pas, qui ne connaissent pas la choré, la musique… Et dans des villes comme Shanghai, vous avez en plus la barrière de la langue.

Alors, comment décidez-vous de filmer dans des lieux comme Wanaka et Sydney ?

La décision de l’endroit où nous tournons à l’étranger dépend de nos équipes internationales. Par exemple en Australie, Jackie voulait apporter l’expérience aux instructeurs australiens, pour leur donner la possibilité d’assister à une masterclass dans leur propre pays. Il s’agit avant tout de célébrer et de remercier les instructeurs.

La décision de filmer en Australie vient d’une conversation avec Les Mills Asia Pacific qui ont la plus grande base d’instructeurs et la plus grande fréquentation. Nous examinons également la capacité du lieu selon nos besoins. Nous avions examiné Sydney et Melbourne, mais Sydney correspondait plus à ce que nous essayions de réaliser.

Pour le tournage de Wanaka, cela est venu suite à la célébration des 50 ans de Les Mills, et aussi du fait que nous n’avons pas vraiment raconté les origines et l’histoire de la Nouvelle-Zélande chez Les Mills, alors pourquoi ne pas le faire dans un lieu emblématique du fin fond de l’hémisphère sud ?

Nous entendons parfois des commentaires selon lesquels les instructeurs ne peuvent pas voir toutes les reps d’un mouvement : comment vous assurez-vous que la Masterclass reste un outil d’apprentissage efficace ?

C’est difficile de filmer des clichés parfaits tout le temps. Lors du tournage, il faut trouver le bon angle pour que les instructeurs et les participants ne gênent pas la prise de vue et puissent évoluer en toute sécurité. En général, nous essayons toujours de montrer un minimum de 2 à 4 reps complètes de chaque mouvement.

La seule raison pour laquelle nous ne ferions pas cela est lorsque le mouvement lui-même est répété plusieurs fois, comme dans BODYJAM™ ou SH’BAM™. Ou lorsqu’un instructeur ou quelqu’un derrière l’instructeur a fait une erreur, nous essayons de basculer sur un autre plan.

Nous entendons également parfois des instructeurs dire que vous filmez les Masterclass dans des endroits comme Wanaka pour le public de Virtual et Les Mills On Demand, mais pas pour eux. Qu’en pensez-vous ?

Idéalement, j’amène la qualité de production de la télévision au fitness en offrant aux instructeurs de la nouveauté tous les 3 mois. La chose la plus difficile ici est d’interpeller tout le monde, des personnes différentes avec des attentes différentes : les instructeurs, les utilisateurs de Les Mills on Demand et Virtual, et aussi le public du tournage qui veut vivre une expérience unique. Mais mon objectif principal est de filmer un outil d’apprentissage pédagogique pour les instructeurs.

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