Dans les coulisses des filming Les Mills en hologrammes

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L’équipe internationale des presenters est depuis longtemps une force emblématique des masterclasses Les Mills. Mais depuis un an, les restrictions de voyage et la fermeture des frontières imposées par la crise sanitaire empêchent les presenters de se rendre en Nouvelle-Zélande. Alors, comment les dernières éditions ont-elles pu encore réunir des équipes du Royaume-Uni, de Chine, d’Australie et de France ?

Ross Peebles, producteur Les Mills et Georgia Burn, productrice déléguée nous expliquent la solution ingénieuse qu’ils ont trouvée pour contourner les barrières de voyage imposées lors de la dernière édition des masterclasses Les Mills

Table des matières

La naissance des hologrammes

« Nous avons utilisé des hologrammes. Nous avons projeté l’image des presenters Les Mills des 4 coins du monde pour les réunir dans un même studio sans qu’aucun d’eux ne soit là physiquement !  

« De toute évidence, la COVID-19 est devenu un défi immense pour la production des Masterclasses », déclare Ross. « Afin de pallier l’année dernière aux premières restrictions de voyage, nous avions créé les éditions United, pour lesquelles nos presenters s’étaient filmés avec leurs iPhone. Nous avons dû ensuite faire évoluer cette stratégie avec l’édition Q4. »  

Comme les restrictions de voyage ne semblent pas prêtes de s’assouplir de sitôt, l’équipe a cherché une nouvelle approche pour réunir l’équipe mondiale Les Mills sur les Masterclasses. Même si le filming sur iPhone avait bien fonctionné visuellement, la qualité de l’enregistrement audio n’était pas optimale. Nous avons besoin d’un son professionnel, clair et de haute qualité pour une production Les Mills, déclare Georgia. 

Les presenters Les Mills du monde entier enfin réunis

Grâce à ce procédé unique, les presenters internationaux sont filmés dans leur propre pays afin d’apparaître en hologrammes aux côtés des presenters néo-zélandais devant la caméra. 

« Notre plus grand défi était de réunir de manière créative une équipe internationale tout en maintenant la cohérence du cours », explique Georgia.

Un concept adapté aux exigences de tous les programmes

Nous nous sommes assurés que le filming en hologrammes répondait aux exigences à la fois créatives et techniques des directeurs de programme. « La difficulté était de garantir que ce nouveau format fonctionnait pour tous les programmes », dit Ross. « Car il y a évidemment des différences entre le RPM™ et le BODYATTACK™ : l’un étant sur un vélo, l’autre utilisant beaucoup plus d’espace. C’est tout ou rien : le concept doit fonctionner pour chaque piste de tous les programmes que nous avons filmés de cette façon [BODYPUMP, BODYATTACK, RPM, BODYCOMBAT et BODYBALANCE]. » 

Filming Les Mills 100% international

Depuis Les Mills International à Auckland, Ross dirigeait les tournages réalisés à Londres, Shanghai, Sydney et Paris. A distance, nous avons pu suivre et diriger les caméras, pour obtenir exactement ce dont nous avions besoin. Nous avions également le soutien de Kylie Gates, directrice de la création et des directeurs de programme pour orchestrer le bon déroulement des filming.  

« Nous avions des plans très précis et détaillés pour tous les filming internationaux », déclare Georgia. « Il était essentiel que tous nos paramètres techniques soient définis à l'avance afin d’être bien respectés. Cela nous a permis de nous concentrer sur l’aspect créatif plutôt que sur les détails techniques. Nous avions des plans très détaillés de ce qu'il fallait utiliser en termes d'images, d'angles à capturer, d'éclairage, de plans spécifiques de la scène, etc. »

Fuseaux horaires et restrictions gouvernementales

Filmer simultanément dans le monde entier pendant plusieurs jours a mis les équipes face à des défis supplémentaires liés aux fuseaux horaires et aux barrières linguistiques (avec la Chine et la France notamment). 

« Nous tournions 5 jours de suite, les presenters étaient aux extrémités opposées de la terre : alors à quelle heure faut-il filmer ?» demande Ross. « L'équipe parisienne a terminé le filming vers 04h15 heure locale. C'était un challenge énorme pour les équipes de tourner des pistes BODYATTACK ou BODYCOMBAT à 03h30 du matin, en portant des masques, en maintenant une distance sociale, dans des circonstances difficiles et stressantes.

La semaine de filming a eu lieu alors que l’Europe et le Royaume-Uni étaient sous la menace d’un nouveau confinement, ce qui imposait aux équipes d’être incroyablement flexibles et prêtes à tous les scénarios possibles.  

« Tout changeait constamment, c’était imprévisible », note Georgia. « Peu de jours avant le filming à Paris, un nouveau couvre-feu nocturne en France nous a causé d’énormes problèmes. Et quelques jours seulement après le filming, c’était le confinement national. Il y avait des tas de défis, certains prévisibles, d’autres moins. Nous avons simplement essayé d’anticiper les problèmes potentiels du mieux que nous pouvions et de les atténuer dès le départ. » 

Donner vie aux hologrammes

Une fois le filming international terminé, les images ont été téléchargées en Nouvelle-Zélande pour être montées avant le filming d’Auckland : « une entreprise colossale en soi », note Ross. « Nous avons téléchargé des milliers de séquences provenant du monde entier. Il y a encore quelques années, nous n’avions pas cette technologie pour gérer un tel volume de données. ”  

Pour le filming à Auckland, les hologrammes ont été projetés afin que les presenters puissent les voir et les entendre en studio.  

« Nous avons eu un écran spécial rempli d'oxyde d'argent qui permettait de faire apparaître l’image des presenters et de créer l’illusion parfaite de leur présence dans le studio. Vous pouviez les entendre, les voir, c’était très réaliste !

Un véritable travail d’équipe  

Ross et Georgia soulignent que le tournage n’aurait pas été possible sans un soutien et une collaboration incroyables de la part des équipes internationales.  

« C’était un véritable travail d’équipe», déclare Georgia. « Et cela a été essentiel au succès du filming. Le sens de la cohésion et l’esprit d’unité étaient fantastiques. Tout le monde s’est engagé à faire de son mieux. C’était une période difficile pour tout le monde, mais c’était aussi un filming incroyablement spécial pendant lequel tout le monde a collaboré du mieux possible pour en faire un véritable succès.  

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