« Comment je suis devenue forte grâce à LES MILLS ™ »

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Les batailles les plus difficiles sont parfois celles que l’on se livre à soi-même. La sienne a duré huit ans et, bien qu’elle ne soit pas encore officiellement gagnée, Karolina Klosowsk est aujourd’hui proche de la victoire. Elle nous livre ici un témoignage plein d’espoir.

«Cette grosse rousse à lunettes»

Quand j’étais enfant, j’étais tellement habituée à entendre cette phrase que je ne réagissais même plus à mon prénom. À vrai dire, je n’ai jamais été vraiment grosse – peut-être un peu en surpoids de temps en temps – et je n’ai jamais été une vraie rousse. Mais c’est ainsi que l’on m’appelait.

J’étais toujours la dernière choisie dans l’équipe pendant les cours d’éducation physique, j’ai subi le sourire moqueur d’un enseignant qui m’a recalée à une course alors même que j’avais eu une crise d’asthme, je me souviens également d’avoir été privée du rôle principal dans une comédie musicale à l’école. J’ai essayé de ne pas y prêter attention, mais au bout d’un certain temps, j’ai commencé à regarder de plus près mon apparence.

J’ai consacré sept ans de ma vie à la natation. Appréciant mon ambition et mes résultats, mes instructeurs m’ont placée dans des groupes avancés. À 13 ans, je nageais avec des jeunes de 16 ans et je gagnais souvent les compétitions. Ma différence physique était devenue une motivation, jusqu’à ce qu’un nouveau coach débarque à l’un de nos entraînements.

Il nous a mis en rang, nous a examiné l’un après l’autre et a ordonné un premier exercice dans l’eau. Puis il m’a pointé du doigt et a dit: “toi, tu restes ici.” Avant même de me parler ou de me voir nager, il m’avait condamnée : “Tu ne seras jamais assez rapide. Tu ne pourras progresser que si tu perds du poids.”

Bien que je puisse faire face aux commentaires méchants de mes pairs, un entraîneur faisait pour moi figure d’autorité. Et je suis tombée dans un piège. J’ai troqué mon alimentation équilibrée contre une véritable famine, réduisant de plus en plus mon apport calorique. Quand ça devenait trop dur, je me mettais à manger tout ce qui me tombait sous la main. Puis je recommençais, rongée par un sentiment de culpabilité et d’impuissance. Je me souciais de chaque commentaire à propos de mon apparence et j’ai sombré dans une dépression. Alors que je le cachais à mes parents, l’une de mes amies s’est rendu compte que quelque chose n’allait pas. Elle m’a forcée à aller voir la psychologue de l’école. De l’autre côté de son bureau, cette femme a simplement dit: “Elle ne peut pas souffrir de troubles alimentaires puisqu’elle est grosse.”

C’était de pire en pire chaque jour. J’avais peur de me regarder dans le miroir et j’avais encore plus peur de monter sur une balance. J’étais convaincue que le seul moyen d’y remédier était de me laisser mourir de faim et de passer de longues heures sur un tapis roulant. Mais je n’y arrivais pas, je détestais courir. Je suis devenue ma pire ennemie, avec une alliée très forte, la maladie.

Après avoir terminé mes études secondaires, j’ai cessé l’entraînement, acceptant l’idée que je serais toujours «la grosse». J’avais honte. Je détestais vraiment qui j’étais et à quoi je ressemblais. Puis en avril 2017, presque par accident, j’ai suivi un cours de pole dance. J’étais fascinée par la légèreté des mouvements et la force des instructeurs. Très vite, c’est devenu une passion, bien que ça n’ait pas été facile. Après des années de troubles alimentaires et de manque d’entraînement, je n’arrivais même pas à faire des pompes à genoux. Porter une tenue qui montrait mon ventre et mes jambes me faisait frissonner. Mais trois mois plus tard, à la fin de ma première année universitaire, j’ai profité de mon temps libre pour me lancer un défi : aller dans un club de fitness au moins deux fois par semaine. J’ai ainsi pu tester différentes activités jusqu’à en trouver une qui me plaise.

J’ai eu la chance de découvrir très vite les cours de  BODYPUMP ™. C’était une expérience tellement différente de celles ce que j’avais vécues auparavant. L’instructeur m’a parlé, m’a aidé à choisir les poids, m’a patiemment expliqué la technique et corrigé mes erreurs. Surtout, il m’accordait de l’attention.  Il était présent pour chacun d’entre nous et nous aidait vraiment à tirer le meilleur parti de chaque entraînement pour en retirer un maximum de bénéfices. Cours après cours, je me sentais plus forte. Pour la première fois depuis longtemps, j’éprouvais du plaisir à faire des exercices sans être focalisée sur les résultats.

Au bout de quelques mois, j’ai remarqué un autre changement, le plus important. Je ne me souciais plus de mon poids, ni de mon apparence. J’étais bien plus heureuse avec un kilo de plus sur ma barre de pump, qu’un kilo de moins sur la balance. J’ai commencé à comprendre que ce qui comptait vraiment pour moi, c’était ma capacité à surmonter mes propres limites et faiblesses, à me fixer des objectifs et à avoir le courage de les atteindre.

Plus tard, lorsque j’ai découvert BODYBALANCE ™ , j’ai senti que j’avais repris le contrôle de moi-même et de mon corps. Bien que mon équilibre, ma flexibilité et ma force se soient considérablement améliorés, il était beaucoup plus important de parvenir à un équilibre intérieur. Lorsque je regarde les photos de moi aujourd’hui, la différence est flagrante mais le plus  important, c’est que je souris.

Cela fait presque un an que j’ai commencé mes premiers cours LES MILLS ™. Je me sens forte, dans le vrai sens du terme. Bien que mon cheminement n’ait pas été facile et que je regrette de m’être fait autant de mal, je ne pourrais plus revenir en arrière. Les luttes auxquelles j’ai fait face font partie de moi et de mon histoire et je ne les oublierai pas. Mais je sais que j’ai gagné parce qu’aujourd’hui, j’ai la force de me battre. J’ai des amis qui me soutiennent, des instructeurs qui m’inspirent, et finalement, j’ai des priorités complètement différentes de celles d’il y a un an.

Jusqu’à présent, je n’étais pas capable de définir ce que «être forte» signifiait pour moi. Je sais aujourd’hui que c’est d’avoir la maîtrise de sa vie et d’être la seule personne qui puisse décider de cette vie. “Être forte”, c’est avoir une bonne estime de soi tout en étant consciente de ses faiblesses, de ses peurs et de ses limites. Il faut avoir le courage de les briser et de regarder avec confiance vers l’avenir, de croire que l’impossible n’est rien, qu’en travaillant, on peut réaliser tout ce que l’on souhaite. “Être forte”, c’est accepter qui on est vraiment.

Mais la force vient aussi de la communauté qui nous entoure et qui nous permet d’accomplir davantage de choses. Il faut se motiver, s’inspirer et s’entraider pour rebondir et atteindre ensemble les étoiles.

Cette route n’est pas terminée mais je crois qu’avec le temps, je serai prête à devenir instructeur. Les miens m’ont tellement appris, que je veux m’assurer de pouvoir donner à mes participants tout ce que j’ai reçu : inspiration, motivation, confiance en soi, beaucoup d’énergie et la capacité à transmettre sa passion.

J’ai finalement été encouragée à faire ma première formation initiale, et devinez quoi? J’ai choisi le BODYBALANCE™!

Je reste à jamais reconnaissante envers Diana Archer Mills, ma plus grande source d’inspiration et mon modèle, pour m’avoir fait croire que je suis aussi forte que mon esprit me le permet.

Florence Bonnardel

Rédactrice, J’aime recueillir les témoignages, inventer des histoires et trouver la poésie partout où elle se cache. D’un optimisme interminable, je laisse la vie me surprendre avec son lot de nouveaux défis. Mon rêve : faire le tour du monde à vélo… En attendant, j’enchaîne les cours de SPRINT !

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