Déjà 4 ans que Gigafit fait battre le coeur des Dijonnais. Un club qui porte haut les couleurs du sport plaisir avec une offre large de cours collectifs mais aussi de services annexes pour se faire du bien à tous les niveaux. Le club est managé dans l’énergie et la bonne humeur par Anthony Vermont, un athlète de haut niveau.
Ancien rugbyman professionnel, Anthony Vermont a choisi le secteur du fitness au moment de sa reconversion, un univers qui lui était familier car expérimenté en club professionnel dans le cadre de sa préparation physique.
Quand il découvre Gigafit, la plus grande salle de Bourgogne Franche-Comté, la structure l’attire immédiatement et il postule comme agent d’accueil. Au bout de trois mois, il devient responsable, au bout de six mois, manager. D’ici la fin de l’année, il aspire au poste de directeur !
Qu’est-ce qui démarque Gigafit des autres salles du secteur ?
Les gens viennent ici parce que c’est un lieu de vie. Nous avons d’ailleurs beaucoup de services lifestyle comme un bar à ongles, un coiffeur, un hammam, un service de massage. Nous avons également un large choix de cours collectifs de fitness, de musculation, de boxe, de Pilates… Nous avons une diversité qui n’existe pas dans les autres salles et c’est ce qui fait qu’on se démarque. Nos clients sont très jeunes, dynamiques et sportifs, même très compétiteurs, ils ne viennent pas juste faire leur petit sport du lundi matin ! Les gens nous disent souvent qu’ils viennent chez nous parce qu’on est leur deuxième maison, qu’ils se sentent mieux ici parce qu’ils s’amusent avec leurs copains plutot que chez eux à regarder la télé.
Proposer tous ces petits services lifestyle en plus du fitness permet de fidéliser ?
Bien sûr ! Mais la fidélisation passe aussi par la qualité de l’accueil. On est souriant, de bonne humeur, avenant. On prend vraiment soin de nos clients. Notre objectif : Que les gens qui ont passé une mauvaise journée aient le smile direct en arrivant au club !
Comment votre clientèle se segmente ?
La plus grosse partie de notre clientèle a entre 25 et 30 ans, environ 60% sont étudiants et 40% actifs. Notre tarif étudiant est de 34,95€ et ça peut aller jusqu’à 60€ pour les non étudiants. Côté personnel, on est une vingtaine, équipe commerciale et sportive confondues.
Comment faites-vous pour attirer de nouveaux clients ?
Nous prospectons ! Nous contactons toutes les personnes qui s’inscrivent sur le site puis on les relance si besoin. Nous faisons aussi énormément d’événements qu’on diffuse sur les réseaux sociaux, Instagram en majorité, c’est ce qui marche le mieux même si nous sommes aussi un peu sur TikTok. Un budget est spécialement alloué à la communication donc nous achetons de la publicité et faisons appel à un community manager qui est d’ailleurs devenu adhérent du club. C’est important pour moi qu’il soit imprégné de l’image du club vu ses missions. Bien sûr, toute l’équipe alimente les réseaux sociaux en publiant des story, des challenges, en filmant les cours collectifs… L’un des gérants est champion du monde de culturisme donc il passe souvent dans la presse locale, sur France 3 etc. Il fait des demo de force en ville, ça fait parler de nous.
Quels types d’événements organisez-vous ?
Je peux citer en exemple l’événement self défense, organisé dernièrement à destination des femmes pour qu’elles apprennent à se défendre en situation délicate. C’est gratuit mais ça leur permet de visiter le club et souvent à la suite, ça donne lieu à une inscription.
Quelle place tiennent les cours collectifs dans la proposition de valeur de Gigafit ?
Une grande place ! Aujourd’hui, les gens ne veulent plus seulement faire de la musculation, ils veulent du fitness. Sur le plateau, ils sont tout seul ou à deux, il leur faut un coach avec un programme d’entraînement et ça coûte cher… Alors que les cours collectifs sont gratuits, permettent de se regrouper à 30 personnes et de bénéficier d’un coach qui motive le groupe. Le choix est vite fait ! D’ailleurs les cours sont toujours pleins. Nous avons des cours freestyle et des cours LES MILLS : BODYPUMP, BODYATTACK, RPM, LES MILLS SPRINT.
Que pensez-vous de l’accompagnement de Planet Fitness Group ?
La communication est facile, en cas de problème je peux échanger rapidement avec Sarah Watson, mon interlocutrice, que ce soit par sms ou mail, elle me répond dans la foulée.
Une action concrète mise en place ces six derniers mois et qui a donné de bons résultats ?
Ce sont tous nos événements. On en organise deux, trois même parfois quatre par mois. On se réunit avec l’équipe et on décide du thème en fonction du calendrier, de l’actualité du moment. Par exemple, la journée de la femme qui a été l’occasion de proposer un cours pour les femmes ou Pâques où nous organisons une chasse aux oeufs et les gens participent aux cours collectifs déguisés en oeuf ou en lapin ! Les événements servent à prospecter et à mettre l’ambiance, ils fidélisent énormément et permettent de sortir de la routine. Même si chez Gigafit, on se sent bien, c’est nécessaire d’apporter de la nouveauté. Il y a une vraie attente autour de ces événements qui sont d’ailleurs sur inscription.
Avez-vous une victoire personnelle à nous partager ?
Une adhérente a passé un jour les portes de la salle en nous expliquant que son surpoids mettait sa santé en danger et que le sport était son seul espoir de s’en sortir. Je me suis dit que je ne pouvais pas la lâcher, qu’elle avait besoin de nous tous. Elle a perdu 20 kg en un an. Et une fois son objectif atteint, elle a quitté la salle. Elle se sentait mieux, elle nous a remercié, notre mission s’est arrêtée là ! C’est ça qui me fait vivre, aider les gens à se sentir bien dans leur corps et dans leur tête. C’est ce type de profil, en difficultés, qui me touche le plus.
Auriez-vous des conseils à donner à un jeune qui se lance dans le métier ?
Il faut avoir un mental fort car ce n’est pas évident tous les jours. Il faut être à l’écoute des gens, faire l’effort de les comprendre, beaucoup ont des problèmes qu’ils amènent à la salle. Il faut aimer le coté humain de ce métier plus encore que l’aspect sportif car on fait beaucoup de social au quotidien. Moi ça va, en tant que sportif de haut niveau depuis mes onze ans, j’ai appris à gérer la pression.
Comment voyez-vous l’avenir du fitness ?
Je pense que le fitness va prendre de plus en plus de place dans la vie des gens. C’est presqu’anormal aujourd’hui pour un jeune de ne pas être inscrit en salle de sport !
Avez-vous des projets pour gigafit ?
Grandir encore plus, faire encore plus d’événements, proposer encore plus de cours collectifs, avoir encore plus d’adhérents !
Avez-vous une anecdote à nous raconter ?
Durant ma carrière de rugbyman, je détestais la musculation mais j’étais obligé d’en faire. Quand j’ai découvert le fitness en salle, je suis tombé amoureux des cours collectifs. Au début c’était dur, j’en ai fait un, deux puis trois et ensuite tous les cours, tous les jours ! Je n’aimais pas le plateau, je me sentais seul moi qui avait connu le collectif toute ma vie. En cours, j’ai retrouvé cet esprit d’équipe qui me manquait et j’ai découvert la musculation de manière fun. Le premier mois, j’ai perdu 8kg et encore 8kg le mois suivant… J’ai découvert à quel point c’était dur ! Je tremblais en cours d’abdos fesiers, pareil en cours de Pilates, je me faisais des muscles que je ne connaissais même pas ! Je me suis beaucoup remis en question car à 27 ans, je n’arrivais pas à enchainer les squats aussi bien que des femmes de 50 ans ! J’ai découvert que je n’étais pas si fort que ça…
